Le Vison d'Amérique, Mustela vison
Entre loutre et belette, ce membre de taille intermédiaire de la grande famille des mustélidés mène une vie conséquemment bien amphibie. Autant à l'aise dans l'eau que sur terre, il chasse efficacement les grenouilles que les petits rongeurs, et quand l'occasion se présente des proies plus grosses comme canards, poissons ou lièvres. Toujours opportuniste, il ne dédaignera pas non plus les couleuvres ou écrevisses infortunées qui auront le malheur de croiser son chemin.
Réputé pour sa fourrure de grande qualité, il a été trappé, puis élevé en captivité par l'homme depuis des lunes.
On peut l'apercevoir de temps à autre aux abords de la rivière Saint-Jacques, en particulier le long de sa partie inférieure. Une mère donnant une leçon de natation à ses petits fût même aperçue du pont du boulevard Taschereau au cours de l'été 2010.
Son abondance dépend directement de l'étendue des terres humides qui avoisinent la rivière car elles lui fournissent sa nourriture. Les petits cours d'eau secondaires et les bras morts de rivière, ainsi que les nombreux étangs de notre région lui sont donc vitaux.
L'Ecureuil Roux, Tamiasciurus hudsonicus
Photo courtoisie de Gilles Gonthier, tous droits réservés.
Mammifère agile et vif de petite taille(28 à 35 cm), son poids se répartit entre 140 et 250g. Son dos roux est marqué par une ligne noire et délimité par un ventre blanc.
Contrairement à son grand cousin l'écureuil gris qui affectionne surtout les forêts de feuillus et la banlieue, l'écureuil roux préfère de loin les boisés de conifères qui lui procure sa nourriture favorite, les graines d'épinettes et de pins, et outres les chalets en nature et résidences rurales, dédaigne généralement de s'aventurer en ville. Autre différence importante, il a l'habitude de cumuler des réserves de nourriture en grande quantité dans des caches au lieu de disperser ses graines et glands dans le sol à plusieurs endroits comme le fait si souvent l'écureuil gris.
Plusieurs oiseaux de proie s'en nourrissent, ainsi que la plupart des petits carnassiers. Lorsqu' alarmé il émet un trille aigu prolongé en decrescendo qui fait souvent sursauter les randonneurs.
Fait intéressant, l'écureuil roux participe activement à la distribution des spores de champignons qu'ils consomment, et donc joue un rôle important dans son écosystème forestier. De plus, l'adoption de jeunes orphelins par une autre mère a déjà été observée chez cette espèce.
Le Pékan, Martes pennanti
Ce carnassier redoutable de la grosseur d'un chat domestique est de plus en plus abondant dans les divers boisés de notre région. Depuis quelques décades, cet animal très discret est en pleine réexpansion dans son aire de distribution historique d'où il avait jadis disparu depuis la conquête du continent par les colons européens.
Ce mammifère est normalement dépendant des forêts matures mixtes et de l'abondance de sa proie de prédilection: le porc-épic et le lièvre d'Amérique. Cependant, comme le coyote, il s'adapte rapidement à des habitats plus perturbés par l'homme, ainsi qu'à s'intéresser à d'autres types de proies qui les côtoient en abondance: ratons-laveurs, marmottes, écureuils gris et chats domestiques errants...ou pas! Ce dernier type de dîner le met de plus en plus fréquemment en vedette des manchettes locales lorsque les chats des propriétés bordants des boisés commencent à disparaître des cours de leurs propriétaires à un rythme alarmant!
Le territoire de chaque individu peux couvrir quelques kilomètres carrés, surtout pour les mâles, donc pas surprenant que ses pistes soient plus fréquemment aperçues l'hiver surtout dans le vaste boisé de Brossard-La Prairie. Il est surtout actif la nuit, et n'hésite pas à s'attaquer à des proies beaucoup plus grosses que lui, comme les renards et même de jeunes faons. Un cerveau de couguar dans un corps de grosse belette avec une queue et des pattes d'écureuil quoi!
Excellent grimpeur, il peut poursuivre ses proies dans les arbres avec une agilité déconcertante, et même, descendre les troncs tête première grâce à ses pattes arrières qui peuvent pivoter à 180 degrés. La période d'accouplement à lieu au printemps peu après la naissance des petits, mais comme plusieurs autres représentants de cette famille de mammifères, les oeufs fécondés ne débutent leur développement dans l'utérus que plusieurs mois plus tard.
Ce mammifère est normalement dépendant des forêts matures mixtes et de l'abondance de sa proie de prédilection: le porc-épic et le lièvre d'Amérique. Cependant, comme le coyote, il s'adapte rapidement à des habitats plus perturbés par l'homme, ainsi qu'à s'intéresser à d'autres types de proies qui les côtoient en abondance: ratons-laveurs, marmottes, écureuils gris et chats domestiques errants...ou pas! Ce dernier type de dîner le met de plus en plus fréquemment en vedette des manchettes locales lorsque les chats des propriétés bordants des boisés commencent à disparaître des cours de leurs propriétaires à un rythme alarmant!
Le territoire de chaque individu peux couvrir quelques kilomètres carrés, surtout pour les mâles, donc pas surprenant que ses pistes soient plus fréquemment aperçues l'hiver surtout dans le vaste boisé de Brossard-La Prairie. Il est surtout actif la nuit, et n'hésite pas à s'attaquer à des proies beaucoup plus grosses que lui, comme les renards et même de jeunes faons. Un cerveau de couguar dans un corps de grosse belette avec une queue et des pattes d'écureuil quoi!
Excellent grimpeur, il peut poursuivre ses proies dans les arbres avec une agilité déconcertante, et même, descendre les troncs tête première grâce à ses pattes arrières qui peuvent pivoter à 180 degrés. La période d'accouplement à lieu au printemps peu après la naissance des petits, mais comme plusieurs autres représentants de cette famille de mammifères, les oeufs fécondés ne débutent leur développement dans l'utérus que plusieurs mois plus tard.
La Taupe à nez étoilé, Condylura cristata
Cette taupe, ou condylure pour l'appeler de son vrai nom, est parfois observées dans les champs humides, surtout aux abords des rives de la rivière et de ses multiples petits tributaires. Elle nage très bien, donc ne craint point les crues printanières.
Comme toutes les espèces de taupes, elle creuse un vaste réseau de tunnels qu'elle patrouille régulièrement en quête de vers de terre, sa proie favorite. Sa nature semi-aquatique lui permet d'enrichir sa diète d'insectes aquatiques et de leurs larves, de petits mollusques et, même parfois, de petits poissons.
De nature relativement grégaire, elle vit souvent en petites colonies d'individus. Son museau est garni de 22 petites protubérances tentaculaires mobiles qui l'aident à repérer ses proies, en compensation de sa vision très réduite. Sa queue s'épaissit considérablement de réserves de graisse pendant l'hiver, en préparation de la période de reproduction au printemps. Sa longévité est plutôt courte, soit 2 à 3 ans, lorsqu' elle ne tombe pas prématurément sous les dents ou becs de ses multiples prédateurs à poils ou à plumes.
Comme toutes les espèces de taupes, elle creuse un vaste réseau de tunnels qu'elle patrouille régulièrement en quête de vers de terre, sa proie favorite. Sa nature semi-aquatique lui permet d'enrichir sa diète d'insectes aquatiques et de leurs larves, de petits mollusques et, même parfois, de petits poissons.
De nature relativement grégaire, elle vit souvent en petites colonies d'individus. Son museau est garni de 22 petites protubérances tentaculaires mobiles qui l'aident à repérer ses proies, en compensation de sa vision très réduite. Sa queue s'épaissit considérablement de réserves de graisse pendant l'hiver, en préparation de la période de reproduction au printemps. Sa longévité est plutôt courte, soit 2 à 3 ans, lorsqu' elle ne tombe pas prématurément sous les dents ou becs de ses multiples prédateurs à poils ou à plumes.
Le Renard Gris, Urocyon cinereoargenteus
Ce petit canidé, le seul au monde à tendance fortement arboricole, est aussi un des mammifères les plus rares au Canada. En 2002, la population nationale était estimée à moins de 300 individus répartis dans l’extrême sud du Québec, de l'Ontario et du Manitoba. L'espèce est protégée en Ontario et bénéficie d'un statut menacé au niveau fédéral, mais ne profite pas d'aucune mesure de protection provinciale strictement québécoise. Les nouvelles mentions semblent être plus communes depuis le tournant du siècle, surtout dans la région frontalière de la Montérégie et du Maine. Sa présence a été découverte dans le boisé Brossard-La Prairie en 2013, et cette station est de loin la plus nordique connue en Montérégie jusqu'à présent. C'est donc officiellement le mammifère le plus rare de La Prairie....pour l'instant!
Ce petit carnassier délicat est en fait une espèce plutôt tropicale, son aire de distribution s'étalant jusqu'en Colombie! Le réchauffement climatique favorise probablement son expansion vers le nord en diminuant le couvert de neige hivernal.
Sa diète est très variée: lièvres et petits rongeurs (évidemment), oiseaux, insectes, fruits et autres végétaux.
Son aptitude à grimper aux arbres avec aisance lui permet de s'évader de son principal prédateur naturel, le coyote. Lorsque ce dernier prédateur abonde, le renard gris tend à remplacer le renard roux en raison de cette stratégie de survie. Sous des conditions de prédations normales, le renard roux est beaucoup plus commun.
L'espèce est monogame, le mâle contribuant à nourrir les petits. Son domaine vital est d'environ une centaine d'hectares. Il affectionne surtout les forêts de feuillus ou mixtes, les friches avoisinantes, ainsi que les zones broussailleuses où ses proies abondent.
Ce petit carnassier délicat est en fait une espèce plutôt tropicale, son aire de distribution s'étalant jusqu'en Colombie! Le réchauffement climatique favorise probablement son expansion vers le nord en diminuant le couvert de neige hivernal.
Sa diète est très variée: lièvres et petits rongeurs (évidemment), oiseaux, insectes, fruits et autres végétaux.
Son aptitude à grimper aux arbres avec aisance lui permet de s'évader de son principal prédateur naturel, le coyote. Lorsque ce dernier prédateur abonde, le renard gris tend à remplacer le renard roux en raison de cette stratégie de survie. Sous des conditions de prédations normales, le renard roux est beaucoup plus commun.
L'espèce est monogame, le mâle contribuant à nourrir les petits. Son domaine vital est d'environ une centaine d'hectares. Il affectionne surtout les forêts de feuillus ou mixtes, les friches avoisinantes, ainsi que les zones broussailleuses où ses proies abondent.