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Le Prunier Noir, Prunus nigra

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 Cousin sauvage et nordique de notre prunier domestique, ce petit arbre est le premier de tous nos petits arbres fruitiers de notre région à fleurir au printemps, alors que la forêt vient à peine de se réveiller de sa torpeur hivernale. Les feuilles apparaissent peu après. Son abondance relative aux abords de nos boisés et dans les friches est alors facile à estimer, car la floraison de ses cousins, les amélanchiers, qui arborent également des bouquets de fleurs blanches ne survient qu'une ou deux semaines plus tard. 

   Ses fruits volumineux qui mûrissent à la fin de l'été lui donnent un air domestique échappé de culture tels les pommetiers que l'on retrouvent de temps à autre dans nos forêts, mais il est bel et bien indigène dans nos contrées.

  Ses feuilles sont reconnues pour leur fragilité au vent, et donc tombent souvent prématurément à l'automne avant même d'avoir le temps de changer de couleur, dévoilant ainsi un tronc et des branches noirâtres bien avant la venue de l'hiver. 

  Tout comme les aubépines, ce cerisier porte plusieurs petites branches latérales courtes et pointues sur son tronc en guise de défense.

Il est écologiquement précieux pour les insectes butineurs printaniers et ses fruits sont une source de nourriture pour plusieurs espèces d'oiseaux et petits mammifères.




Le Bois Noir, Cephalanthus occidentalis

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    Elle n'est guère commune, mais s'étend souvent en grandes colonies aux rares endroits où elle est présente.

   La chenille d'un de nos papillons de nuit les plus rares, le sphinx de l'hydrangée (Darapsa versicolor), ne se nourrit de cette plante et d'aucune autre.

    Dans des conditions d'habitat optimales, elle peut exceptionnellement croître aux dessus de nos têtes, comme c'est le cas de sa petite population dans le secteur ouest du Grand Boisé.*


​*Ce site a été partiellement détruit à partir de 2012, puis totalement détruit avec les premières phases du développement immobilier 'Symbiocité' à La Prairie.

Un spécimen fût trouvé en 2022 parmi la petite population de sumac à vernis à La Prairie.


   

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   Lorsqu'on aperçoit ce petit arbuste aux fleurs exotiques, il semble ne pas être à sa place parmi les autres plantes de son habitat. Et pour cause, sa distribution principale est beaucoup plus méridionale, soit le sud des États-Unis, voire même le Mexique et Cuba! C'est donc une plante que l'on ne rencontre pas au-delà de notre région métropolitaine, les hivers plus rigoureux au nord lui étant fatal.

    












   
    
    Sa floraison spectaculaire, de forme parfaitement sphérique avec ses styles (partie femelle d'une fleur) protubérants, survient en fin d'été, et ses graines mûrissent jusqu'à l'automne, toujours groupées de la même forme globuleuse. Diverses espèces de canards en sont très friandes, dont le canard branchu.

   Cette plante est intimement liée aux habitats très humides, et tolère souvent  l'immersion franche sous plusieurs centimètres d'eau dans les étangs forestiers.

L'Hamamélis de Virginie, Hamamelis virginiana

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Drôle d'araignée? Non, c'est la fleur particulière de l'hamamélis de Virginie, un de nos arbustes les plus étranges.

Longtemps après que les autres végétaux ont perdu leurs fruits, cette plante déploie ses fleurs bizarres aux pétales fripés après que toutes ses feuilles soient tombées, et ces dernières persistent longtemps après les premiers gels, jusqu'à la mi-novembre. On pourrait s'interroger sur quel insecte peut bien effectuer la pollinisation par un temps pareil. Mais l'inhabituel ne s'arrête pas là.

La fleur fait place à de grosses graines d'un noir luisant et allongé qui sont engainées dans des capsules jusqu'à la fin de l'été suivant. Celles-ci explosent alors avec force (et souvent avec un bruit audible à distance) pour projeter les graines à plusieurs mètres!

Cet arbuste est rare sur le territoire, n'étant recensé qu'à deux localités à date, et sa croissance, comme plusieurs plantes adaptées à l'ombre épaisse de nos érablières matures, est excessivement lente.

​ ©Philippe Blais novembre 2011

Le Charme de Caroline, Carpinus caroliniana

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   Cet arbre porte bien son nom car il plaît à tous tellement il est agréable à la vue. Il est caractérisé par une écorce lisse et grise aux crêtes rondes et verticales, un tronc court et tordu en plus d'une taille idéale pour être observé par les enfants (max 8 m). Le Charme de Caroline est la version marbrée et torsadé de nos deux "bois de fer".

   Il est présent au parc du centenaire à Delson, au parc Lafarge à Saint-Constant, dans la zone de conservation de la rue Augustin à
Candiac, dans le boisé de Saint-Mathieu et le boisé Brossard/La Prairie.

Photo à gauche: Le Charme de Caroline est ici "victime" d'un arbuste constricteur... Le terme est plus que justifié pour le célastre, notre "bourreau des arbres''.

   Cette plante est en fait une liane qui grimpe sur ses voisins plus grands en formant une vrille très régulière qui finie par littéralement étrangler son support vivant, le déformant en se faisant, jusqu'à ce que mort s'en suive.

   C'est une autre de nos plantes dioïques, soit qui est ou bien mâle ou femelle. Ce sont donc seulement ces dernières qui portent des grappes de petits fruits orangés en fin d'été, qui pendent des branches secondaires "pleureuses". 


©Philippe Blais 2011

Le Staphylier à trois folioles,  Staphylea trifolia 

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Octobre 2011 - Une autre belle découverte botanique à La Prairie! Une de nos plantes rares susceptibles d'être désignées vulnérables ou menacées, le staphylier, vient d'être repérée pour la première fois, dans le fin fond du boisé Lafrenière. Seulement trois arbustes matures, mais aussi plusieurs petits spécimens jeunes au même endroit.

Cet arbuste particulier se garnit de fruits en forme de pochettes multiloculées contenant quelques grosses graines luisantes. Ces "lanternes" pendent accrochées aux branches souvent presque tout l'hiver. Vraiment unique! 

Mise à jour: retirée de la liste par le gouvernement du Québec. Aucun statut particulier au Canada.
© Philippe Blais 2011

Le Houx Verticillé, Ilex verticillata

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Comme toute belle femme, Mère Nature a ses petits bijoux qu'elle porte pour de grande occasion, comme l'aube de la saison froide. Le houx verticillé garde longtemps sur ses rameaux ses fruits voyants rouges vifs, soit quelques mois après les premières neiges. Cet arbuste est une espèce dioïque, c'est-à-dire soit mâle ou femelle, et seules ces dernières portent donc les beaux grelots écarlates qui attirent le regard dans les marais et étangs forestiers de notre région.

​Cette plante est très commune dans le boisé Brossard-La Prairie.

Sumac à vernis, Toxicodendron vernix

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Été 2012: Une autre de nos célébrités végétales les plus notoires, le sumac à vernis. Cet arbuste est une version géante de notre fameuse herbe-à-puce, et aux dires des experts botanistes, la toxicité de sa sève pour la peau humaine est la pire du monde végétal en Amérique, voir au monde!

Les études sérieuses sur le sujet sont malheureusement introuvables, mais pour ceux qui seraient inquiets de mettre par accident la main sur un spécimen en errant dans la forêt, rassurez-vous: après un bref 3 ans de recherche exhaustive, ce spécimen pris en photo à droite est le premier que Philippe Blais a trouvé. S
eulement trois spécimens ont été trouvés dans le secteur du boisé Lafrenière situé à l'intersection des municipalités de Saint-Jean, Brossard et La Prairie, et un seul de ces spécimens était femelle, soit en mesure de produire des fruits. Comme toutes les espèces de sumac, les plants sont soit mâle ou femelle. 

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2013: Une rareté: un plant femelle de sumac à vernis. On remarque facilement les grappes de fruits persistantes typiques de l'espèce.


Le sumac à vernis figure dans la liste des plantes vasculaires susceptibles d'être désignées menacées ou vulnérables au Québec. 

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Hiver 2013 (Philippe Blais sur la photographie)
On pourrait croire que l'hiver serait la pire saison pour recenser les plantes rares de notre territoire. Mais vu que le sumac à vernis, un de nos arbustes les plus 
rares de la province, affectionne tout particulièrement les marécages arbustifs les plus inaccessibles pendant la saison chaude, la seule façon de les recenser de manière exhaustive est d'aller explorer leur habitat pendant la seule saison où le "plancher" est solide, c'est-à-dire gelé dur!

Cet arbuste étant déjà un des plus difficile à repérer même pendant la belle saison, cette hypothèse était loin d'être prometteuse. À ce qu'on sache, aucun botaniste n'avait tenté l'exercice hivernal avant ce jour. Heureusement, la conclusion de l'expérience d'un après-midi glacial fût bien au-délà des meilleurs espoirs.  Pas moins de 11 nouveaux spécimens out été trouvés, la plupart étant des plants femelle! De plus, plusieurs de ces nouveaux arbustes sont relativement proches les uns des autres, augmentant probablement le taux de fertilité local.

Dernière belle surprise et non la moindre: 10 de ces nouveaux arbustes sont situés dans la municipalité de La Prairie, ou aucun spécimen n'avait été découvert auparavant. Hors donc, La Prairie est dorénavant la seule municipalité régionale ou la survie de cette rareté botanique semble relativement assurée à long terme, alors qu'encore hier aucun spécimen n'y était connu!

Mille mercis à Fredéric Coursol, intrépide botaniste du Jardin Botanique de Montréal, pour sa précieuse contribution bénévole, soit d'avoir repéré la part du lion des nouveaux spécimens.

Au total, 23 spécimens fûrent trouvés cet hiver avec l'aide de bénévole. Ci-bas l'habitat du sumac à vernis à La Prairie en saison estivale: une prairie humide dans le fond du boisé.

Hiver 2022: Un suivi pour cette petite population nous a indiqué que la densité semblait avoir doublée en 10 ans et que les plants femelles étaient plus nombreux et plus fournis en fruits. Malgré que l'habitat était intacte, de la mortalité de cause inconnue a été observée.


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