Boisé de la seigneurie (Saint-Georges), ou boisé de Saint-Mathieu
Ce boisé est localisé dans la municipalité de Saint-Mathieu, aux limites de Saint-Édouard et Saint-Michel. Une bonne partie de l'eau du boisé coule vers le ruisseau Blaise, un affluant de la rivière de la Tortue. La voie ferrée du Canadian Pacific se situe à l'Est de ce boisé d'une superficie d'environ 7075 mètres carrés. Aujourd'hui, ce sont des ''terres à bois'' privées, dont dix des douze propriétaires veulent conserver leurs parties en forêt. Quelques un y pratiquent de l'agroforesterie, d'autres y récoltent la sève d'érable pour leur consommation personnelle. Plusieurs cabanes et caméras de chasseur de chevreuil sont trouvés sur ce territoire, parfois à l’insu des propriétaires et de leurs invités, ce qui est totalement déplorable. Cela occasionne des risques point de vue sécurité à l'automne.
Il s'agit d'une érablière avec 1/8 de milieux humides parsemés à travers le territoire. Entre autres amphibiens et reptiles, le triton vert, la tortue peinte, la grenouille des bois, le crapaud et la couleuvre rayée y subsistent. On y retrouve de beaux grands spécimens : érables (rouge, argenté et à sucre bien sûr), ostryers de virginie, cerisiers tardifs, chênes à gros fruits, pruches, charme de caroline, tilleul, hêtre, noyers cendrés et bien d'autres essences caractéristiques de la région. À travers le temps, il y a eu quelques plantations d'épinettes rouges, de mélèzes, de pins blancs et gris.
HISTORIQUE
Les lots boisés sont issus de la partie nord de l'ancienne seigneurie Saint-Georges (1823), plus précisément dans l'espace de l'ancien domaine. Le domaine de la seigneurie Saint-Georges était enclavé entre la concession nord-ouest de la Pigeonnière et la concession ouest de la rivière de La Tortue. Sous le régime seigneurial, les terres ou les lots se regroupaient en concession. Plusieurs concessions pouvaient former une côte. Ce qui fut le cas pour le territoire anciennement référé comme La côte de la Tortue, aujourd'hui reconnue comme était une partie de la municipalité de Saint-Mathieu.
Cette côte a été principalement incluse dans la Seigneurie La Salle (1750) concédée à l'époque de la Nouvelle-France. Par contre, la seigneurie Saint-Georges est une des cinq seigneuries du canton de Sherrington concédées plus tard à l'époque du Bas-Canada selon la Société d'histoire et de patrimoine de Lignery.
Les limites du canton de Sherrington furent vivement contestées par la famille Sanguinet, seigneurs de La Salle. Ils ont tout perdu dans la bataille juridique pour conserver les lots de la pointe coupée de leur seigneurie pour former une partie de la nouvelle seigneurie Saint-Georges. Le boisé présent aujourd'hui faisait partie de ces lots disputés. La prise de contrôle de ces lots, par abus de pouvoir de tyrans loyalistes britanniques, contribua aux insurrections de 1838 dans cette région de la Montérégie.
Il s'agit d'une érablière avec 1/8 de milieux humides parsemés à travers le territoire. Entre autres amphibiens et reptiles, le triton vert, la tortue peinte, la grenouille des bois, le crapaud et la couleuvre rayée y subsistent. On y retrouve de beaux grands spécimens : érables (rouge, argenté et à sucre bien sûr), ostryers de virginie, cerisiers tardifs, chênes à gros fruits, pruches, charme de caroline, tilleul, hêtre, noyers cendrés et bien d'autres essences caractéristiques de la région. À travers le temps, il y a eu quelques plantations d'épinettes rouges, de mélèzes, de pins blancs et gris.
HISTORIQUE
Les lots boisés sont issus de la partie nord de l'ancienne seigneurie Saint-Georges (1823), plus précisément dans l'espace de l'ancien domaine. Le domaine de la seigneurie Saint-Georges était enclavé entre la concession nord-ouest de la Pigeonnière et la concession ouest de la rivière de La Tortue. Sous le régime seigneurial, les terres ou les lots se regroupaient en concession. Plusieurs concessions pouvaient former une côte. Ce qui fut le cas pour le territoire anciennement référé comme La côte de la Tortue, aujourd'hui reconnue comme était une partie de la municipalité de Saint-Mathieu.
Cette côte a été principalement incluse dans la Seigneurie La Salle (1750) concédée à l'époque de la Nouvelle-France. Par contre, la seigneurie Saint-Georges est une des cinq seigneuries du canton de Sherrington concédées plus tard à l'époque du Bas-Canada selon la Société d'histoire et de patrimoine de Lignery.
Les limites du canton de Sherrington furent vivement contestées par la famille Sanguinet, seigneurs de La Salle. Ils ont tout perdu dans la bataille juridique pour conserver les lots de la pointe coupée de leur seigneurie pour former une partie de la nouvelle seigneurie Saint-Georges. Le boisé présent aujourd'hui faisait partie de ces lots disputés. La prise de contrôle de ces lots, par abus de pouvoir de tyrans loyalistes britanniques, contribua aux insurrections de 1838 dans cette région de la Montérégie.
FAUNE ET FLORE
En 2013, des polatouches (écureuils volants) y ont été observés. En 2014, un des plus beaux bijoux de notre faune ailée y a été aperçu: le tangara écarlate. Cet oiseau aux allures tropicales de par son rouge vif dépend des forêts matures de feuillus où les essences sont diversifiées tel que ce boisé. Certains propriétaires qui aménagent et exploitent les érablières conservent d'autres essences comme les hêtres, les caryers cordiformes et la pruche. Cette biodiversité contribue à perfectionner le goût du sirop produit. Prochainement, certains prévoient que le cahier des charges de l'AOAC (Association of Official Analytical Chemists) pour le sirop demandera une mixité forestière. La chouette est présente comme d'autres oiseaux de proie. De plus, en 2020, plusieurs nids de Viréo aux yeux rouges furent trouvés d'un bout à l'autre du boisé.
La souris-sauteuse des bois y est présente depuis longtemps. Elle bondit sur ses pattes d'en arrière comme un kangourou et utilise sa queue pour garder son équilibre. Surtout active la nuit, si on la voit durant le jour, ce sera très bref. Elle se cache rapidement et restera immobile.
Le polypore écailleux (polyporus squamosus) est un des champignons impressionnants de par sa taille et sa beauté qui est présent dans ce bois.
La flore indigène au sol est présente dans les parties pas ou peu exploitées comme le trille, la tiarelle, la clématite de Virginie, le raisin de couleuvre, etc.
En 2013, des polatouches (écureuils volants) y ont été observés. En 2014, un des plus beaux bijoux de notre faune ailée y a été aperçu: le tangara écarlate. Cet oiseau aux allures tropicales de par son rouge vif dépend des forêts matures de feuillus où les essences sont diversifiées tel que ce boisé. Certains propriétaires qui aménagent et exploitent les érablières conservent d'autres essences comme les hêtres, les caryers cordiformes et la pruche. Cette biodiversité contribue à perfectionner le goût du sirop produit. Prochainement, certains prévoient que le cahier des charges de l'AOAC (Association of Official Analytical Chemists) pour le sirop demandera une mixité forestière. La chouette est présente comme d'autres oiseaux de proie. De plus, en 2020, plusieurs nids de Viréo aux yeux rouges furent trouvés d'un bout à l'autre du boisé.
La souris-sauteuse des bois y est présente depuis longtemps. Elle bondit sur ses pattes d'en arrière comme un kangourou et utilise sa queue pour garder son équilibre. Surtout active la nuit, si on la voit durant le jour, ce sera très bref. Elle se cache rapidement et restera immobile.
Le polypore écailleux (polyporus squamosus) est un des champignons impressionnants de par sa taille et sa beauté qui est présent dans ce bois.
La flore indigène au sol est présente dans les parties pas ou peu exploitées comme le trille, la tiarelle, la clématite de Virginie, le raisin de couleuvre, etc.
Refuge d'oiseaux migrateurs (ROM) de l'île aux hérons à Sainte-Catherine
Le secteur de la digne ou zone nautique du Récréoparc de Sainte-Catherine fait parti de l'aire protégée de l'Île aux Hérons. Le gouvernement fédéral le considère comme un refuge d'oiseaux migrateurs depuis 1937. Par ailleurs, c'est une zone d'intervention prioritaire au Québec d'une superficie totale de 623 hectares reconnue comme une zone importante pour la conservation des oiseaux (ZICO).
En 2021, nous avons constaté que la couleuvre à ventre rouge y est présente en plus de la grenouille léopard.
Pour le secteur de l'Île du Seigneur du RécréoParc, ce sont les micocouliers, un énorme chêne à gros fruit et les aubépines, dont la plus rare et endémique à la région Montréalaise (aubépine du Canada), qui sont intéressantes. Quelques plantes indigènes résiduelles comme de fougères, l'anémone du Canada et un tapis d'hydrophylle de Virginie résistent près des deux étangs et du petit ruisseau aux limites du RécréoParc avec Kahnawake. La presqu'Île à Boquet (secteur de la plage) n'a qu'une section intéressante point de vue biodiversité qui est située au nord car elle regroupant plusieurs aubépines. Son accès est interdit.
En 2021, nous avons constaté que la couleuvre à ventre rouge y est présente en plus de la grenouille léopard.
Pour le secteur de l'Île du Seigneur du RécréoParc, ce sont les micocouliers, un énorme chêne à gros fruit et les aubépines, dont la plus rare et endémique à la région Montréalaise (aubépine du Canada), qui sont intéressantes. Quelques plantes indigènes résiduelles comme de fougères, l'anémone du Canada et un tapis d'hydrophylle de Virginie résistent près des deux étangs et du petit ruisseau aux limites du RécréoParc avec Kahnawake. La presqu'Île à Boquet (secteur de la plage) n'a qu'une section intéressante point de vue biodiversité qui est située au nord car elle regroupant plusieurs aubépines. Son accès est interdit.
Boisé de la rue Stéphane à Saint-Philippe (aux limites de Candiac)
Un autre petit bijou de boisé à ajouter aux trésors de biodiversité du bassin versant de la rivière Saint-Jacques. Des forêts résiduelles comme celle-ci nous donne une idée de ce que la province avait l'air lors de la colonisation, alors que toute la plaine du Saint-Laurent était recouverte de multiples essences d'arbres gigantesques.
Ce petit boisé est constitué en grande partie d'une érablière à caryer ovale et chêne à gros fruits, dont plusieurs spécimens matures sont de taille imposante. Situé à proximité du confluent entre la Saint-Jacques et le ruisseau Saint-André, ce boisé mérite clairement d’être conservé, formant un noyau crucial d'essences nobles de feuillus pour repeupler les friches avoisinantes.
Des visites additionnelles sont à prévoir pour compléter les inventaires floristiques.
Ce petit boisé est constitué en grande partie d'une érablière à caryer ovale et chêne à gros fruits, dont plusieurs spécimens matures sont de taille imposante. Situé à proximité du confluent entre la Saint-Jacques et le ruisseau Saint-André, ce boisé mérite clairement d’être conservé, formant un noyau crucial d'essences nobles de feuillus pour repeupler les friches avoisinantes.
Des visites additionnelles sont à prévoir pour compléter les inventaires floristiques.
Boisé du parc de la rive à Saint-Philippe
Ce parc est connu des résidents pour l'observation des canards du haut de la passerelle de la rue Paul-Chartrand.
D'une beauté hors du commun en mai, une plante à statut précaire tapissait ce parc dans la section basse près de la rivière Saint-Jacques: la claytonie de Virginie. Elle était ensuite protégée car l'espace devient un champ d'ortie du Canada et d'ortie piquante! (Toutes deux peuvent causer des problèmes de peau, elles sont urticantes). Malheureusement, au printemps 2022, seul quelques spécimens ont été observés près des nouveaux arbres indigènes plantés le long de la passerelle.
Un marais se trouve au sud-est avec quelques spécimens d'iris faux-acore (une EEE), mais une autre espèce à statut précaire qui est beaucoup plus présente dans ce secteur: le lis du Canada. Quelques touffes d'uvulaire à petites fleurs sont en bordure du sentier à proximité, mais avec l'achalandage des bicyclettes et des marcheurs durant la pandémie, elle a possiblement disparue. Le raisin de couleuvre (smilax herbacea) se trouve près du petit étang près du coude de la passerelle menant à la rue Paul-Chartrand.
Des tortues serpentines peuvent être observées à divers endroits dans les cours d'eau bordant le parc (rivière Saint-Jacques et ruisseau Saint-André) et il y a présence d'un bon nombre d'espèce d'oiseaux.
Le boisé était une frênaie, mais avec l'agrile du frêne, la régénérescence naturelle devrait se faire par succession prouvant la résilience de ce milieu naturel. Un gros caryer ovale se situe près de la passerelle comme un garde à la jonction de celle-ci et du sentier en terre battue. Il y aussi des chênes à gros fruits de bonne dimension. Des noix de noyers cendrés ont été plantés en 2022 (espèce en danger spécifique au domaine bioclimatique de l'érablière à caryer).
Les menaces sont:
- l'herbe à l'ail et le butome à ombelle comme espèces exotiques envahissantes (EEE);
- l'activité intensive des jeunes dans un secteur avec une immense cabane de construite (détruite en 2022);
- les riverains qui ne respectent pas les règlements pour les bandes riveraines dont ceux qui coupent des parties du boisé pour avoir une vue sur la rivière, puis ceux qui laissent leurs résidus tombés (ou les lancent?) dans le marais;
- inaction de la ville en terme de conservation et protection du milieu naturel après en avoir fait une certaine mise en valeur... (Entre autres, plusieurs actions durant la pandémie COVID-19 ont accentué la dégradation du milieu en plus de plusieurs séries de coupe de frênes en 2021-2022 sans protection du plancher végétal...)
D'une beauté hors du commun en mai, une plante à statut précaire tapissait ce parc dans la section basse près de la rivière Saint-Jacques: la claytonie de Virginie. Elle était ensuite protégée car l'espace devient un champ d'ortie du Canada et d'ortie piquante! (Toutes deux peuvent causer des problèmes de peau, elles sont urticantes). Malheureusement, au printemps 2022, seul quelques spécimens ont été observés près des nouveaux arbres indigènes plantés le long de la passerelle.
Un marais se trouve au sud-est avec quelques spécimens d'iris faux-acore (une EEE), mais une autre espèce à statut précaire qui est beaucoup plus présente dans ce secteur: le lis du Canada. Quelques touffes d'uvulaire à petites fleurs sont en bordure du sentier à proximité, mais avec l'achalandage des bicyclettes et des marcheurs durant la pandémie, elle a possiblement disparue. Le raisin de couleuvre (smilax herbacea) se trouve près du petit étang près du coude de la passerelle menant à la rue Paul-Chartrand.
Des tortues serpentines peuvent être observées à divers endroits dans les cours d'eau bordant le parc (rivière Saint-Jacques et ruisseau Saint-André) et il y a présence d'un bon nombre d'espèce d'oiseaux.
Le boisé était une frênaie, mais avec l'agrile du frêne, la régénérescence naturelle devrait se faire par succession prouvant la résilience de ce milieu naturel. Un gros caryer ovale se situe près de la passerelle comme un garde à la jonction de celle-ci et du sentier en terre battue. Il y aussi des chênes à gros fruits de bonne dimension. Des noix de noyers cendrés ont été plantés en 2022 (espèce en danger spécifique au domaine bioclimatique de l'érablière à caryer).
Les menaces sont:
- l'herbe à l'ail et le butome à ombelle comme espèces exotiques envahissantes (EEE);
- l'activité intensive des jeunes dans un secteur avec une immense cabane de construite (détruite en 2022);
- les riverains qui ne respectent pas les règlements pour les bandes riveraines dont ceux qui coupent des parties du boisé pour avoir une vue sur la rivière, puis ceux qui laissent leurs résidus tombés (ou les lancent?) dans le marais;
- inaction de la ville en terme de conservation et protection du milieu naturel après en avoir fait une certaine mise en valeur... (Entre autres, plusieurs actions durant la pandémie COVID-19 ont accentué la dégradation du milieu en plus de plusieurs séries de coupe de frênes en 2021-2022 sans protection du plancher végétal...)
Boisé du parc Lafarge à Saint-Constant
Bordant la rivière Saint-Régis et quasi isolé en zone urbaine depuis parfois plus de 100 ans, ce petit milieu naturel résiduel est très fréquenté par toutes les générations. Il est important de le conserver pour la connectivité des milieux et le corridor de biodiversité dans la ceinture verte de Montréal. Il y a une variété d'arbres et de plantes printanières intéressantes au sol pour un boisé en zone urbaine, et une faune spécifique à ce type de milieu naturel de plus en plus rare à Saint-Constant qui a qu'environ 6% de couvert forestier selon les données du Grand Observatoire de Montréal durant la décénnie 2010-2020.
HISTORIQUE
En 2017, des citoyens s'étaient mobilisés pour s'opposer aux projets d'infrastructures sportives pour un pôle régional prévu dans ce parc.
Le pont du 275e ne sera pas construit dans le boisé résiduel, mais tout près. Depuis, l'annonce de la requalification du parc, la section du boisé et du terrain de basebal actuel n'est pas encore ''coulée dans le béton''. Il est incertain si une étude d'impact environnemental a été faite. Une étude géotechnique et hydraulique est prévue pour le pont. Les problèmes d'érosion de la rivière ainsi que le potentiel archéologique aurait été considérés pour l'emplacement de l'aquacentre.
FAUNE ET FLORE
Regardez dans les houppiers des arbres, vous y trouverez une densité surprenante d'hottes d'écureuil! Il y a des lapins à queue blanche et des canards colverts très appréciés des enfants, mais la faune la plus intéressante est dans l'eau. La mulette ''petit cigare'' de la rivière Saint-Régis, l'Anodonte cylindrique (Anodontoides ferussacianus), est facilement accessible par ce boisé.
Un recensement ornitologique a été fait en mai 2020, et en deux heures, une vingtaine d'espèces d'oiseaux ont été observés.
Il y avait jadis des noyers cendrés, mais la population n'a pas survécu au fléau qui les affectent (chancre). Le canopé est composé, entre autres, de beaux amélanchiers glabres, de vieux cerisiers tardifs (plus gros approximativement 125 ans - 38 cm de DHP) , des chênes à gros fruits (plus gros a environ 100 ans - 40 cm DHP), des sumacs vinaigriers, charmes de Caroline, sorbier, et notre emblème du Québec, le bouleau jaune.
L'alliaire officinale (herbe à l'ail) est l'espèce exotique envahissante particulièrement présente dans ce boisé dont une intervention d'en arracher le plus possible serait nécessaire par tous les randonneurs et la Ville de Saint-Constant. Sinon, la flore indigène est menacée (trille rouge, l'érythrone d'Amérique, les maianthèmes à grappes et du Canada, aralie à tige nue (salsepareille), l'actée à grappes rouges, pigamon hâtif, prenanthes, fougères, carex, gadellier, etc.)
Plusieurs champignons ont été observés, dont le polypore écailleux et le très commun polypore du bouleau.
HISTORIQUE
En 2017, des citoyens s'étaient mobilisés pour s'opposer aux projets d'infrastructures sportives pour un pôle régional prévu dans ce parc.
Le pont du 275e ne sera pas construit dans le boisé résiduel, mais tout près. Depuis, l'annonce de la requalification du parc, la section du boisé et du terrain de basebal actuel n'est pas encore ''coulée dans le béton''. Il est incertain si une étude d'impact environnemental a été faite. Une étude géotechnique et hydraulique est prévue pour le pont. Les problèmes d'érosion de la rivière ainsi que le potentiel archéologique aurait été considérés pour l'emplacement de l'aquacentre.
FAUNE ET FLORE
Regardez dans les houppiers des arbres, vous y trouverez une densité surprenante d'hottes d'écureuil! Il y a des lapins à queue blanche et des canards colverts très appréciés des enfants, mais la faune la plus intéressante est dans l'eau. La mulette ''petit cigare'' de la rivière Saint-Régis, l'Anodonte cylindrique (Anodontoides ferussacianus), est facilement accessible par ce boisé.
Un recensement ornitologique a été fait en mai 2020, et en deux heures, une vingtaine d'espèces d'oiseaux ont été observés.
Il y avait jadis des noyers cendrés, mais la population n'a pas survécu au fléau qui les affectent (chancre). Le canopé est composé, entre autres, de beaux amélanchiers glabres, de vieux cerisiers tardifs (plus gros approximativement 125 ans - 38 cm de DHP) , des chênes à gros fruits (plus gros a environ 100 ans - 40 cm DHP), des sumacs vinaigriers, charmes de Caroline, sorbier, et notre emblème du Québec, le bouleau jaune.
L'alliaire officinale (herbe à l'ail) est l'espèce exotique envahissante particulièrement présente dans ce boisé dont une intervention d'en arracher le plus possible serait nécessaire par tous les randonneurs et la Ville de Saint-Constant. Sinon, la flore indigène est menacée (trille rouge, l'érythrone d'Amérique, les maianthèmes à grappes et du Canada, aralie à tige nue (salsepareille), l'actée à grappes rouges, pigamon hâtif, prenanthes, fougères, carex, gadellier, etc.)
Plusieurs champignons ont été observés, dont le polypore écailleux et le très commun polypore du bouleau.
Base de plein air (parc multifonctionnel) à Saint-Constant
Chênaie résiduelle et pré fleuri qui était à conserver, mais un complexe de terrains de Baseball fera disparaître le pré à partir de 2021.
Ceci malgré la présence de 7 espèces d'oiseaux protégés par la loi sur les espèces en péril du fédéral, dont le goglu des prés. Il y avait plus d'une centaine d'espèces d'oiseaux recensés. Le chêne à gros fruits le plus vieux de Saint-Constant serait dans ce lieu, près de la rivière Saint-Régis. En plus, le monarque s'arrêtait là en raison de l'asclépiade et de la multitude de fleurs à l'automne.
La sanguinaire du Canada (statut précaire au Québec) est présente dans la chênaie, ainsi que d'autres plantes printanières telles que l'éryhtrone d'Amérique et le maianthème à grappes.
L'herbe à l'ail, la phragmite, le butome à ombelle et le nerprun sont tous des espèces exotiques envahissantes qui menacent grandement l'intégrité de ce milieu naturel résiduel. Son emplacement est stratégique pour la connectivité et la biodiversité des milieux naturels, mais aussi pour la santé physique et mentale des citoyens, puis la résilience de la communauté face aux changements climatiques. L'effet de bordure, l'intensification des activités à proximité et la diminution de sa superficie aura un impact sur son intégrité aussi.
Par contre, la Ville de Saint-Constant souhaite établir un réseau vert sous forme de corridors écologiques urbains avec le peu de verdure qui leur reste, car rendu à ce point, c'est une nécessité de conserver, protéger et bonifier ses milieux au lieu de les détruire. Un milieu urbain de qualité a besoin de verdure sur 40-50% de sa superficie...Il y a donc beaucoup de travail à faire.
Le réseau vert projeté selon le Plan directeur de développement durable inclurait le boisé de la rue Chantal, le milieu humide et boisé de la rue Brossard, la base de plein air, le Lac des fées (ancien lac Lafarge près de la rue Sainte-Catherine) et l'étang des Aigrettes adjacent, puis le parc de conservation Héritage Roussillon (à venir). Les corridors formés par les cours d'eau (Saint-Pierre, Saint-Régis et ruisseau Prémontré), le parc Lafarge et toute renaturalisation sous la ligne de pylônes électriques pourraient bonifier ce projet.
Ceci malgré la présence de 7 espèces d'oiseaux protégés par la loi sur les espèces en péril du fédéral, dont le goglu des prés. Il y avait plus d'une centaine d'espèces d'oiseaux recensés. Le chêne à gros fruits le plus vieux de Saint-Constant serait dans ce lieu, près de la rivière Saint-Régis. En plus, le monarque s'arrêtait là en raison de l'asclépiade et de la multitude de fleurs à l'automne.
La sanguinaire du Canada (statut précaire au Québec) est présente dans la chênaie, ainsi que d'autres plantes printanières telles que l'éryhtrone d'Amérique et le maianthème à grappes.
L'herbe à l'ail, la phragmite, le butome à ombelle et le nerprun sont tous des espèces exotiques envahissantes qui menacent grandement l'intégrité de ce milieu naturel résiduel. Son emplacement est stratégique pour la connectivité et la biodiversité des milieux naturels, mais aussi pour la santé physique et mentale des citoyens, puis la résilience de la communauté face aux changements climatiques. L'effet de bordure, l'intensification des activités à proximité et la diminution de sa superficie aura un impact sur son intégrité aussi.
Par contre, la Ville de Saint-Constant souhaite établir un réseau vert sous forme de corridors écologiques urbains avec le peu de verdure qui leur reste, car rendu à ce point, c'est une nécessité de conserver, protéger et bonifier ses milieux au lieu de les détruire. Un milieu urbain de qualité a besoin de verdure sur 40-50% de sa superficie...Il y a donc beaucoup de travail à faire.
Le réseau vert projeté selon le Plan directeur de développement durable inclurait le boisé de la rue Chantal, le milieu humide et boisé de la rue Brossard, la base de plein air, le Lac des fées (ancien lac Lafarge près de la rue Sainte-Catherine) et l'étang des Aigrettes adjacent, puis le parc de conservation Héritage Roussillon (à venir). Les corridors formés par les cours d'eau (Saint-Pierre, Saint-Régis et ruisseau Prémontré), le parc Lafarge et toute renaturalisation sous la ligne de pylônes électriques pourraient bonifier ce projet.
Parc du centenaire à Delson
Aménagement débuté en 2019 par la Ville de Delson.
Recensement fait dans le passé: noyer cendré (espèce en péril), caryer ovale, prunier noir, cerisier tardif, amélanchier, pigamon hatif, érythrone d'Amérique, trille rouge, sanguinaire du Canada, couleuvre rayée, plus d'une centaine d'oiseaux dont le petit duc maculé, martin-pêcheur, sauvagine, buses et épervier, parulines, etc. Biodiversité intéressante dans le pallier le plus bas près de la rivière de la Tortue.
La renouée japonaise est l'espèce exotique envahissante qui est la plus présente sur les berges de la rivière de la Tortue et qui entre rapidement dans le boisé. L'alliaire officinale est présente également.
Recensement fait dans le passé: noyer cendré (espèce en péril), caryer ovale, prunier noir, cerisier tardif, amélanchier, pigamon hatif, érythrone d'Amérique, trille rouge, sanguinaire du Canada, couleuvre rayée, plus d'une centaine d'oiseaux dont le petit duc maculé, martin-pêcheur, sauvagine, buses et épervier, parulines, etc. Biodiversité intéressante dans le pallier le plus bas près de la rivière de la Tortue.
La renouée japonaise est l'espèce exotique envahissante qui est la plus présente sur les berges de la rivière de la Tortue et qui entre rapidement dans le boisé. L'alliaire officinale est présente également.