Il y a 23 espèces de moules d'eau douce présentes au Québec. Les mulettes de leur vrai nom demeurent méconnues de la plupart des gens, même si leurs coquilles vides sont communément trouvées sur les berges de nos cours d'eau.
Elles sont par contre des indicateurs importants de la santé de nos cours d'eau autant que de leur biodiversité en espèces de poissons, vu que leurs stades larvaires sont intimement liés à ceux-ci. Certaines mulettes dépendent même d'une seule et unique espèce de poisson pour leur cycle vital.
La majorité des espèces ont des sexes séparés, et certaines affichent un dimorphisme évident, les femelles ayant habituellement l'extrémité postérieure (celle qui pointe vers le haut en posture naturelle) plus arrondie. Celles-ci dispersent leur larves minuscules selon des stratégies variées et parfois très sophistiquées, de façon à ce qu'elles infectent la peau, les nageoires ou les branchies de leur poissons-hôtes particuliers. Certaines ont meme développé des "leurres" de pèche pour les espèces de poissons ciblés, qui provoque des attaques directes de ceux-ci sur ces appendices de chair trompeurs, avec comme résultat un nuage de larves de mulette plein la bouche.
Plusieurs espèces sont très rares, et même menacées. La plupart de nos espèces ont subit des déclins de population massifs depuis l'invasion du corridor fluvial par les moules zébrés et quaggas, deux espèces exotiques extrêmement invasives. L'extinction de toutes les mulettes vivant dans le fleuve Saint-Laurent est actuellement en cours.
Nombre d'espèces par cours d'eau
En date du 11 juin 2022 - 9 ESPÈCES - RIVIÈRE SAINT-JACQUES (toutes les espèces ici-bas)
En date du 24 août 2023 - 4 ESPÈCES - RIVIÈRE DE LA TORTUE (P.Grandis Grandis , A.ferussacianus, L.Compressa et L.Radiata)
En date du 6 août 2023 - 2 ESPÈCES - RIVIÈRE SAINT-RÉGIS & RIVIÈRE SAINT-PIERRE (P.Grandis Grandis, A.ferussacianus)
La Vigile Verte y a initié un projet de suivi des populations à long terme dans le but de déterminer les tendances, cependant les ouvrages de stabilisation de berges par enrochement ont fait chuté la population principale étudiée dans la rivière Saint-Jacques. Suite à cette constatation, nous suggérons de privilégier la stabilisation végétale des berges.
Elles sont par contre des indicateurs importants de la santé de nos cours d'eau autant que de leur biodiversité en espèces de poissons, vu que leurs stades larvaires sont intimement liés à ceux-ci. Certaines mulettes dépendent même d'une seule et unique espèce de poisson pour leur cycle vital.
La majorité des espèces ont des sexes séparés, et certaines affichent un dimorphisme évident, les femelles ayant habituellement l'extrémité postérieure (celle qui pointe vers le haut en posture naturelle) plus arrondie. Celles-ci dispersent leur larves minuscules selon des stratégies variées et parfois très sophistiquées, de façon à ce qu'elles infectent la peau, les nageoires ou les branchies de leur poissons-hôtes particuliers. Certaines ont meme développé des "leurres" de pèche pour les espèces de poissons ciblés, qui provoque des attaques directes de ceux-ci sur ces appendices de chair trompeurs, avec comme résultat un nuage de larves de mulette plein la bouche.
Plusieurs espèces sont très rares, et même menacées. La plupart de nos espèces ont subit des déclins de population massifs depuis l'invasion du corridor fluvial par les moules zébrés et quaggas, deux espèces exotiques extrêmement invasives. L'extinction de toutes les mulettes vivant dans le fleuve Saint-Laurent est actuellement en cours.
Nombre d'espèces par cours d'eau
En date du 11 juin 2022 - 9 ESPÈCES - RIVIÈRE SAINT-JACQUES (toutes les espèces ici-bas)
En date du 24 août 2023 - 4 ESPÈCES - RIVIÈRE DE LA TORTUE (P.Grandis Grandis , A.ferussacianus, L.Compressa et L.Radiata)
En date du 6 août 2023 - 2 ESPÈCES - RIVIÈRE SAINT-RÉGIS & RIVIÈRE SAINT-PIERRE (P.Grandis Grandis, A.ferussacianus)
La Vigile Verte y a initié un projet de suivi des populations à long terme dans le but de déterminer les tendances, cependant les ouvrages de stabilisation de berges par enrochement ont fait chuté la population principale étudiée dans la rivière Saint-Jacques. Suite à cette constatation, nous suggérons de privilégier la stabilisation végétale des berges.
Elliptio de l'Est, Elliptio complanata
Cette mulette est de loin la plus commune au Québec, étant très adaptable à divers habitats aquatiques. C'est aussi une de nos plus grande dans la rivière Saint-Jacques, atteignant régulièrement plus de 10 cm. Malgré sa grande taille, est est malgré tout difficile à repérer, car elle est très enfouie la plupart du temps, et souvent logée entre des roches auquelles elle ressemble. Les deux sexes sont distincts, mais d'apparence similaire. C'est aussi une de nos espèces les plus polymorphes, c'est-à-dire que sa coquilles est de forme assez variable d'un individu à l'autre. Pour ajouter à cette nature variable, les spécimens des cours d'eau de régions au sol calcaire, comme ceux de la Saint-Jacques, ont des valves beaucoup plus épaisses et atteignent des dimensions nettement plus grandes que leur congénaires qui habitent des eaux plus douces, soit moins chargées de minéraux, tel la rivière des Outaouais.
Certains spécimens de la rivière Saint-Jacques affichent des proportions nettement plus allongées, typique d'une autre espèce proche parente mais beaucoup plus rare, l'elliptio pointu, Elliptio dilatata. La nature exacte de ces individus reste actuellement à préciser.
Certains spécimens de la rivière Saint-Jacques affichent des proportions nettement plus allongées, typique d'une autre espèce proche parente mais beaucoup plus rare, l'elliptio pointu, Elliptio dilatata. La nature exacte de ces individus reste actuellement à préciser.
Leptodée fragile, Potamilus fragilis
Petite histoire de la trouvaille locale de cette mulette rare.
Nommée Fragile papershell en anglais, elle avait été repéré à Carignan dans la rivière Richelieu en 2018. Nous espérions qu'elle soit présente dans la rivière de Saint-Jacques puisque son poisson hôte, le malachigan (Aplodinotus grunniens), a été observé dans la rivière.
C'est lors d'un nettoyage avec Nathalie Lasselin le 11 juin 2022 dans des conditions de zéro visibilité dans l'embouchure de la rivière Saint-Jacques qu'un spécimen mâle de 7 ans fût remonté à la surface par un plongeur. Elle était issu de la vase au fond de l'eau entre La Prairie et Brossard, à même un lot de bouteilles et accompagné de vieilles valves d' Elliptio complanata (noires à gauche sur la photo). Ainsi fut découverte la 8e espèce de mulette dans la rivière Saint-Jacques!
Nommée Fragile papershell en anglais, elle avait été repéré à Carignan dans la rivière Richelieu en 2018. Nous espérions qu'elle soit présente dans la rivière de Saint-Jacques puisque son poisson hôte, le malachigan (Aplodinotus grunniens), a été observé dans la rivière.
C'est lors d'un nettoyage avec Nathalie Lasselin le 11 juin 2022 dans des conditions de zéro visibilité dans l'embouchure de la rivière Saint-Jacques qu'un spécimen mâle de 7 ans fût remonté à la surface par un plongeur. Elle était issu de la vase au fond de l'eau entre La Prairie et Brossard, à même un lot de bouteilles et accompagné de vieilles valves d' Elliptio complanata (noires à gauche sur la photo). Ainsi fut découverte la 8e espèce de mulette dans la rivière Saint-Jacques!
Pyganodon de l'Est, Pyganodon grandis grandis
Cette espèce est la plus commune de nos cours d'eau régionaux, et sa présence est clairement mise en évidence par l'abondance des coquilles vides qui ornent les berges de la Saint-Jacques sur presque tout son parcours. Sa coquille est mince et ne possède aucune "dent" à l'intérieur, contrairement à d'autres de nos espèces. Elle vit probablement moins de 10 ans, possiblement moins de 5, en moyenne. Elle affectionne particulièrement les zones vaseuses des cours d'eau, ou le courant est plus faible et la végétation plus dense. C'est l'espèce la plus souvent visée par le prédateur principal des mulettes, le rat musqué. Ceux-ci les consomment en berge aux mêmes endroits d'année en année, fidèle habitude qui résulte en de grandes piles de coquilles vides facilement repérables.
Les très jeunes mulettes de moins d'un ou deux ans sont en général très rarement observées en déplacement de surface au fond de l'eau, mais cette espèce fait exception, surtout en fin d'automne. Les populations de cette mulette semblent en bonne santé localement, témoignant de sa résistance relative à la pollution agricole et autres perturbations humaines de nos cours d'eau, ainsi qu'à leur invasion massive récente par le gobie à tâche noire, une espèce de petit poisson exotique envahissant.
Les très jeunes mulettes de moins d'un ou deux ans sont en général très rarement observées en déplacement de surface au fond de l'eau, mais cette espèce fait exception, surtout en fin d'automne. Les populations de cette mulette semblent en bonne santé localement, témoignant de sa résistance relative à la pollution agricole et autres perturbations humaines de nos cours d'eau, ainsi qu'à leur invasion massive récente par le gobie à tâche noire, une espèce de petit poisson exotique envahissant.
Lampsile rayée, Lampsilis radiata radiata
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Cette espèce est une des plus commune dans nos rivières, avec les pyganodons.
Les deux sexes sont non seulement distincts, mais ont des valves (coquilles) de formes différentes: les femelles adultes ont un rebord plus arrondi que les mâles sur leur bord postérieur. Les lames atteignent également une plus grande taille que les femelles. Cette espèce peut probablement vivre de 10 à 20 ans. Les vieux spécimens deviennent bruns foncés et montrent des signes d'usure évident sur leurs coquilles. Dans le diaporama à gauche, une coquille mâle fraîche trouvé dans la rivière de la Tortue en 2023 est un signe encourageant que cette mulette y serait encore présente. En plus des dents distinctives, la coquille était de dimension et de poids plus grandes en comparaison avec l'anodonte cylindrique trouvé à ces côtés. Cette espèce est parmi les plus actives, se déplaçant souvent en surface sur le fonds des cours d'eau pendant la saison chaude. Ses populations semblent stables ou démontreraient même des signes de croissance au Québec, l'exception à la règle pour nos mulettes indigènes. |
Lasmigone des ruisseaux, Lasmigona compressa
Cette mulette est rarement très abondante dans les habitats où on la retrouve. C'est une espèce typique des petites rivières et ruisseaux, même si on la retrouve à l'occasion dans des cours d'eau beaucoup plus grand comme le Richelieu. Tous les spécimens sont hermaphrodites, donc possèdent les organes sexuels des deux sexes. La forme de sa coquille est particulière, soit une crête évidente en postérieur, cette extrémité ayant également la forme d'une "pointe de tournevis". La partie postérieure de sa coquille est pourvue de fines rayures verte de plus en plus denses.
Sa nacre est blanchâtre, avec une teinte saumonée dans la cavité. Son critère anatomique le plus distinctif est une projection évidente de la charnière entre les dents pseudocardinales et les dents latérales dans la valve gauche.
Son pied est également distinctif, habituellement d'une couleur orange vif, plus rarement beige.
Elle est surtout repérable tôt au printemps après les crues et en fin d'été, car le reste de l'année elle est enfouie dans le fond des cours d'eau. C'est une mulette très sédentaire, se déplaçant très peu. Le taux de recrutement de cette espèce semble très faible pour cette espèce dans la St-Jacques, nettement inférieur au taux annuel des mortalités répertoriées dans notre zone d'étude, ce qui laisse croire que cette espèce y est en déclin important. Elle est aussi présente dans la rivière La Tortue, où elle est également peu commune. Elle est en déclin important dans toute son aire de distribution en Amérique du Nord, et ses inventaires québécois semblent indiquer que l'espèce y est peu commune en général dans le sud de la province.
Cette espèce ne vit probablement pas plus de 10 ans.
Sa nacre est blanchâtre, avec une teinte saumonée dans la cavité. Son critère anatomique le plus distinctif est une projection évidente de la charnière entre les dents pseudocardinales et les dents latérales dans la valve gauche.
Son pied est également distinctif, habituellement d'une couleur orange vif, plus rarement beige.
Elle est surtout repérable tôt au printemps après les crues et en fin d'été, car le reste de l'année elle est enfouie dans le fond des cours d'eau. C'est une mulette très sédentaire, se déplaçant très peu. Le taux de recrutement de cette espèce semble très faible pour cette espèce dans la St-Jacques, nettement inférieur au taux annuel des mortalités répertoriées dans notre zone d'étude, ce qui laisse croire que cette espèce y est en déclin important. Elle est aussi présente dans la rivière La Tortue, où elle est également peu commune. Elle est en déclin important dans toute son aire de distribution en Amérique du Nord, et ses inventaires québécois semblent indiquer que l'espèce y est peu commune en général dans le sud de la province.
Cette espèce ne vit probablement pas plus de 10 ans.
L'Anodonte cylindrique, Anodontoides ferussacianus
Notre plus petite et discrète mulette au Quebec. Cette espèces ressemble beaucoup à des jeunes spécimens de nos espèces de pyganodons ainsi qu'au strophite ondulé, et il est parfois difficile de l'identifier avec certitude. Son critère anatomique le plus distinctif est son motif des sculptures de sommet, mais dans plusieurs cours d'eau distinctif cette partie de la coquille est dissoute précocement, selon les qualité physico-chimique de l'eau. La couleur est habituellement un ton de beige jaunâtre, avec 2 ou 3 rayures diffuses plus foncées sur la pente postérieure. La charnière entre les deux valves est dépourvues de dent.
Comme son nom le suggère, sa forme est celle d'un petit cigare chez les adultes plus vieux. Sa coquille est très mince et fragile.
Elle est rarement active en surface, passant la plupart du temps enfouie dans la vase ou le sable fin des zones à courant plus lent des rivières. Par contre, les jeunes spécimens ont tendance à faire des déplacement en masse en surface au début de l'hiver, possiblement pour migrer vers des eaux plus profondes où le risque est moins grand pour leur survie lors des débâcles hivernales et printanières. C'est lors de ces migrations très courtes qu'on peut constater la densité réelle des populations locales de cette espèce qui est peu fréquemment trouvée lors des recensement d'été. Tout comme le lasmigone des ruisseaux, cette espèces affectionne particulièrement les petits cours d'eau en tête de bassin versant. Cette mulette est sensible au réchauffement des cours d'eau en été, mais demeure relativement commune dans ses habitats de préférence. Elle est également présente dans la rivière de la Tortue, la rivière Saint-Pierre et la rivière Saint-Régis où elle est particulièrement abondante à Saint-Constant. Cette espèce ne vit rarement plus de 4 à 5 ans.
Comme son nom le suggère, sa forme est celle d'un petit cigare chez les adultes plus vieux. Sa coquille est très mince et fragile.
Elle est rarement active en surface, passant la plupart du temps enfouie dans la vase ou le sable fin des zones à courant plus lent des rivières. Par contre, les jeunes spécimens ont tendance à faire des déplacement en masse en surface au début de l'hiver, possiblement pour migrer vers des eaux plus profondes où le risque est moins grand pour leur survie lors des débâcles hivernales et printanières. C'est lors de ces migrations très courtes qu'on peut constater la densité réelle des populations locales de cette espèce qui est peu fréquemment trouvée lors des recensement d'été. Tout comme le lasmigone des ruisseaux, cette espèces affectionne particulièrement les petits cours d'eau en tête de bassin versant. Cette mulette est sensible au réchauffement des cours d'eau en été, mais demeure relativement commune dans ses habitats de préférence. Elle est également présente dans la rivière de la Tortue, la rivière Saint-Pierre et la rivière Saint-Régis où elle est particulièrement abondante à Saint-Constant. Cette espèce ne vit rarement plus de 4 à 5 ans.
Lampsile cordiforme, Lampsilis cardium
Cette mulettes est parmi nos espèces de plus grande taille. Elle est relativement commune dans les grandes et moyennes rivières, mais on la retrouve aussi occasionnellement dans les cours d'eau de plus petite taille comme la St-Jacques, elle est néanmoins la moins commune. Seulement 4 spécimens ont été recensés dans notre zone d'étude en 4 ans. La couleur de fond est jaunâtre à orangé, et de fines rayures vertes sont communes sur la pente postérieure. Mais ce critère est très variable: certains spécimen sont couvert de rayures fines ou large, d'autre en sont dépourvu complètement. La nacre est habituellement toute blanche, mais dans certaines populations elle est souvent partiellement ou totalement teintée rosé. Les femelles sont plus petites, plus trapues, et plus arrondies à leur extrémité postérieures que les mâles. Elles dépendent surtout des achigans et dorés comme poisson-hôtes pour leur larves, et attirent ceux-ci en agitant un grand leurre en forme de petit mené, faux-yeux compris. Cette activité ne s'observe par contre que la nuit. Cette espèce n'est pas en déclin à l'échelle provinciale, mais aucun juvénile n'a été trouvé à date dans la rivière St-Jacques, ce qui porte à croire que le taux de recrutement y est très faible.
Lampsile Siliquoide, Lampsilis Siliquoidea
Voici la 7e espèce de mulette découverte dans le bassin de la rivière Saint-Jacques en 2018 par Philippe Blais.
Depuis ce spécimen du ruisseau Saint-Claude (photo), d'autres spécimens dans la rivière Saint-Jacques ont été identifiés et sont le sujet d'une étude à long terme et son marqué d'un numéro à des fins de suivi.
Fatmucket clam, de son nom anglais, se distingue par ses bandes noires. Un de ses poissons hôtes à son stade larvaire est le doré jaune, présent dans la rivière Saint-Jacques.
©Philippe Blais 2018
Depuis ce spécimen du ruisseau Saint-Claude (photo), d'autres spécimens dans la rivière Saint-Jacques ont été identifiés et sont le sujet d'une étude à long terme et son marqué d'un numéro à des fins de suivi.
Fatmucket clam, de son nom anglais, se distingue par ses bandes noires. Un de ses poissons hôtes à son stade larvaire est le doré jaune, présent dans la rivière Saint-Jacques.
©Philippe Blais 2018
Strophite ondulé, Strophitus undulatus
Trouvée en 2022 dans la rivière Saint-Jacques, le strophite ondulé est un mollusque d'eau douce de la famille des Margaritiferidae. Deux coquilles fraîches de jeunes spécimens du strophite ont été trouvées, témoignant d'une possible colonisation récente dans la Saint-Jacques par cette espèce commune, mais jamais recensée auparavant dans notre zone d'étude.
En 2022, il y avait assurément 9 espèces vivantes recensées dans la rivière Saint-Jacques de ces précieux indicateurs de qualité d'eau! Si on ajoute la vieille valve de Legumia recta trouvée il y a quelques années, ça fait 10 espèces résidentes en tout.
©Philippe Blais 2022
En 2022, il y avait assurément 9 espèces vivantes recensées dans la rivière Saint-Jacques de ces précieux indicateurs de qualité d'eau! Si on ajoute la vieille valve de Legumia recta trouvée il y a quelques années, ça fait 10 espèces résidentes en tout.
©Philippe Blais 2022
Publication
Magazine Nature Sauvage, printemps 2017
Un bel article avec plusieurs photos sur lequel nous avons collaboré sur le poisson et la mulette (première au Québec), puis deux pages sur les excursions sur la rivière Saint-Jacques.
Le poisson et la mulette, une histoire houleuse
''Les mulettes vivent enfouies dans les fonds vaseux et sablonneux de nos lacs, étangs et cours d'eau. Ces mollusques à mobilité réduite ont déployé des trésors d'ingéniosité pour réussir à faire couver leur progéniture par des poissons.''
Un bel article avec plusieurs photos sur lequel nous avons collaboré sur le poisson et la mulette (première au Québec), puis deux pages sur les excursions sur la rivière Saint-Jacques.
Le poisson et la mulette, une histoire houleuse
''Les mulettes vivent enfouies dans les fonds vaseux et sablonneux de nos lacs, étangs et cours d'eau. Ces mollusques à mobilité réduite ont déployé des trésors d'ingéniosité pour réussir à faire couver leur progéniture par des poissons.''
agendron_ipicard_poisson_et_mulette_naturesauvage2017.pdf | |
File Size: | 3043 kb |
File Type: |
Résultat d'analyse 2020
Philippe Blais a reçu des résultats provisoires d'une analyse de longévité de mulettes envoyées au Ministère des Pêches et Océans du Canada selon un protocole fiable.
Les résultats semblent illustrer que les mulettes de nos cours d’eau au Québec sont des témoins à long terme de la santé des cours d’eau.
Parmi les cinq espèces envoyées par Philippe Blais - qui ne devraient pas être celles qui ont la plus grande durée de vie (25 ans) - certaines seraient âgées de 37-42 ans (rivière Saint-Jacques), 52 ans et 68 ans (rivière Richelieu)! Elles étaient dans des conditions naturelles, alors les spécialistes essaient d'élaborer des hypothèses à savoir pourquoi nos mulettes vivraient si longtemps en comparaison d'ailleurs en Amérique du Nord, par exemple.
Les résultats semblent illustrer que les mulettes de nos cours d’eau au Québec sont des témoins à long terme de la santé des cours d’eau.
Parmi les cinq espèces envoyées par Philippe Blais - qui ne devraient pas être celles qui ont la plus grande durée de vie (25 ans) - certaines seraient âgées de 37-42 ans (rivière Saint-Jacques), 52 ans et 68 ans (rivière Richelieu)! Elles étaient dans des conditions naturelles, alors les spécialistes essaient d'élaborer des hypothèses à savoir pourquoi nos mulettes vivraient si longtemps en comparaison d'ailleurs en Amérique du Nord, par exemple.