Sauvegarde de la prucheraie à érable à sucre à La Prairie
Mai 2021 - L'avenir de la prucheraie entre la rue Mailloux et de la bataille à La Prairie n'est pas assuré. Elle n'a aucun statut de conservation. C'est pourtant la dernière de la région pour Brossard/La Prairie, puis la MRC de Roussillon reconnait se boisé comme d'intérêt floristique et faunique.
En fait, les pruches sont répandues sur le territoire du Québec, mais une prucheraie à érable à sucre de cette qualité, c'est relativement rare dans notre région, au Québec autant qu'à l'échelle du pays. Une évaluation de diamètre hauteur poitrine (DHP) des caryers ovales, pins blancs, pruches et érables indique qu'elle serait centenaire. Par contre, aucune espèce menacée n'y a été répertoriée jusqu'à présent même si les résidents savent qu'il y avait à proximité une présence historique de la rainette faux-grillon de l'ouest.
''La richesse des plantes printanières de cet habitat témoigne de la bonne santé relative de sa biodiversité.''- Philippe Blais, biologiste
L'objectif de cette mobilisation est de trouver une solution publique ou privée pour conserver la prucheraie afin qu'elle devienne une infrastructure verte de la ceinture verte de Montréal. Le boisé aux limites de La Prairie/St-Jean dans lequel se trouve la prucheraie est déjà fragmenté, mais il est important dans la connectivité du corridor forestier du Mont Saint-Bruno.
En fait, les pruches sont répandues sur le territoire du Québec, mais une prucheraie à érable à sucre de cette qualité, c'est relativement rare dans notre région, au Québec autant qu'à l'échelle du pays. Une évaluation de diamètre hauteur poitrine (DHP) des caryers ovales, pins blancs, pruches et érables indique qu'elle serait centenaire. Par contre, aucune espèce menacée n'y a été répertoriée jusqu'à présent même si les résidents savent qu'il y avait à proximité une présence historique de la rainette faux-grillon de l'ouest.
''La richesse des plantes printanières de cet habitat témoigne de la bonne santé relative de sa biodiversité.''- Philippe Blais, biologiste
L'objectif de cette mobilisation est de trouver une solution publique ou privée pour conserver la prucheraie afin qu'elle devienne une infrastructure verte de la ceinture verte de Montréal. Le boisé aux limites de La Prairie/St-Jean dans lequel se trouve la prucheraie est déjà fragmenté, mais il est important dans la connectivité du corridor forestier du Mont Saint-Bruno.
Contexte
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En avril 2021, le boisé La Prairie/Saint-Jean a été réduit et fragilisé suite à une coupe forestière sans permis en milieu agricole résidentiel pour une construction d'un silo. La prucheraie se trouve dans le lot au sud de celui où la coupe a été effectuée.
Cette prucheraie a beaucoup de pruches de 25 à 29 cm de diamètre hauteur poitrine (DHP) - et quelques gros spécimens de 67 cm de DHP - , ainsi que plusieurs caryers ovales (DHP de 45 à 55 cm), érables à sucre (DHP de 50-55cm) et des pins blancs (DHP de 76 cm). Elle est une partie identitaire de ce quartier et elle est nécessaire à l'équilibre fragile de leur approvisionnement en eau. C'est leur climatiseur et leur antidépresseur naturel. Les leviers légaux possibles semblent plus reliés au droit fondamental à l'eau potable plutôt qu'à l'environnement, ce qui démontre à quel point nos lois doivent être réformées (loi sur l'expropriation entre autres). Elle est menacée par un développement immobilier (40 lots mis en ligne pour achat et réservation le 12 mai 2021, puis retiré quelques jours après* voir ici-bas). Sans surprise, il n'y pas d'acceptabilité sociale pour un développement cossu qui raserait ce boisé. La prucheraie n'est pas détruite, elle est menacée depuis qu'elle a été mise en zone blanche il y a bien des années pour éventuellement se faire développer. C'est probablement un résidu d'une ancienne terre à bois avec une exploitation érablière qui est propre à notre culture et patrimoine naturel. La différence aujourd'hui est que le prix de vente du lot a atteint une somme exorbitante (4.7M$ selon nos sources). Donc, le propriétaire voudra assurément rentabiliser son investissement. La demande actuelle est élevée pour les demeures avec grands terrains, en plus de la pression créée par le REM... Les terrains auraient été mis en vente pour près de 450 000$ chacun. Les cadastres de lot d'un ancien projet sont déjà dessinés depuis fort longtemps comme le démontre le site Infolot du gov.de Québec. |
| annonce_des_terrains_à_vendre_sur_realtor_-_12-13_mai_2021.pdf |
Historique
Années 1970: Dès le développement des rues Mailloux et de la bataille, les résidents observent un problème d'approvisionnement d'eau potable autant en qualité qu'en quantité. Une compagnie d'Alberta avait acheté le lot pour de la spéculation.
2002-2003: La ville de La Prairie donne les permis pour le lotissement sous l'administration du maire Guy Dupré. Une mobilisation citoyenne s'est organisée avec une manifestation devant l'hôtel de ville. L'administration a reculé devant sa décision en raison des problèmes d'approvisionnement en eau, car le test d'eau imposé au promoteur ne satisfaisait pas les exigences pour y implanter 40 maisons. Une forte majorité (environ 95%) des résidents sont en faveur de conserver le boisé de la prucheraie.
2017: La Ville de La Prairie a fait une évaluation de coût pour amener les services d'aqueduc soit par leur municipalité, soit par Saint-jean-Sur-Richelieu. Ceci s'avère trop élevé pour les résidents. Le lot est boisé sur environ 2/3 de sa superficie et le 1/3 est en friche, avec plusieurs plans d'eau.
2021: Une série d'événement et d'observations sur le terrain pousse les résidents à présenter au conseil municipal une pétition < La Prairie (155 personnes) avec l'appui de leur conseillère municipale qui a été reçue à sa deuxième soumission. La situation aurait changé et la rumeur est que l'eau pourrait être fournie par le biais des services de Saint-Jean-sur-Richelieu...
La Ville de La Prairie a émis le communiqué ici-bas.
2002-2003: La ville de La Prairie donne les permis pour le lotissement sous l'administration du maire Guy Dupré. Une mobilisation citoyenne s'est organisée avec une manifestation devant l'hôtel de ville. L'administration a reculé devant sa décision en raison des problèmes d'approvisionnement en eau, car le test d'eau imposé au promoteur ne satisfaisait pas les exigences pour y implanter 40 maisons. Une forte majorité (environ 95%) des résidents sont en faveur de conserver le boisé de la prucheraie.
2017: La Ville de La Prairie a fait une évaluation de coût pour amener les services d'aqueduc soit par leur municipalité, soit par Saint-jean-Sur-Richelieu. Ceci s'avère trop élevé pour les résidents. Le lot est boisé sur environ 2/3 de sa superficie et le 1/3 est en friche, avec plusieurs plans d'eau.
2021: Une série d'événement et d'observations sur le terrain pousse les résidents à présenter au conseil municipal une pétition < La Prairie (155 personnes) avec l'appui de leur conseillère municipale qui a été reçue à sa deuxième soumission. La situation aurait changé et la rumeur est que l'eau pourrait être fournie par le biais des services de Saint-Jean-sur-Richelieu...
La Ville de La Prairie a émis le communiqué ici-bas.
| communiqué_de_quartier_-_ville_de_la_prairie_-_14_mai_2021.pdf |
2021 : Mobilisation proposée (moratoire sur la coupe des boisés) pour que l'approvisionnement en eau n'arrive pas le biais de développement immobilier voisin sur le territoire de Saint-Jean-sur-Richelieu: http://chng.it/BxM2nfwYr7
16 août 2021: Victoire (temporaire) pour la sauvegarde de la dernière prucheraie de La Prairie/Brossard!
Par avis aux citoyens du secteur de la bataille Nord, la Ville de La Prairie a communiqué que le projet domiciliaire du propriétaire n'ira pas de l'avant. ''Des études de forages récemment commandées par un promoteur ne se sont pas révélées concluantes... La Ville de La Prairie prend donc acte de ces résultats et a décidé de ne pas
procéder à des analyses similaires comme elle avait prévu le faire, étant donné l'abandon du projet par le promoteur. ''
16 juin 2022 : Assurance d'une certaine protection
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Dossier à suivre...
