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Le Cécropia, Hyalophora cecropia

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   Sans contredit notre plus grand papillon provincial, cette espèce nocturne impressionnante n'est pas aperçue souvent. On ne le rencontre pas souvent près de nos maisons, car même s'il est souvent attiré par nos lumières extérieures, les oiseaux matinaux ont tôt fait de le dévorer avant notre première sortie du matin sur le balcon. Les femelles, de plus grandes dimensions que les mâles, pondent leurs oeufs sur plusieurs essences d'arbres, tels les cerisiers.

     Les chenilles ressemblent à des créatures venues tout droit de l'espace, avec leurs rangées de petites massues bigarrées et acérées d'épines venimeuses. Elles tissent des cocons denses et résistants au bout des branches où leurs chrysalides passeront notre hiver rigoureux ainsi protégées du vent glacial. Les adultes émergent au début de l'été suivant. 

   

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     Dès que les femelles sortent de leurs cocons, elles demeurent cramponnées à leur habitacle hivernal et attendent patiemment l'arrivée de leur premier courtisant pour être fécondées, avant même de prendre leur premier envol.  Pour attirer ceux-ci, elles émettent des phéromones volatiles qui dérivent au gré du vent. Les mâles sont capables de détecter les traces infinitésimales de ce parfum sexuel à des distances de plusieurs kilomètres grâce à leurs antennes très développées en forme de plumes, et remontent ainsi le vent à la recherche de leur dulcinée. Premier rendu, premier servi...  

    La densité de cet insecte sur un territoire donné est toujours faible, donc ce papillon impressionnant requière des étendues de forêt considérables pour maintenir sa population. Il est donc très vulnérable à la fragmentation de son habitat par les activités humaines de développement.

La Demoiselle Bistrée, Calopteryx maculata

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    De toutes nos demoiselles, ces petites versions délicates des libellules, celle-ci est une des plus faciles à reconnaître en raison de ces ailes complètement opaques, trait plutôt rare dans ce groupe d'insecte. Les mâles et les femelles ont des livrées distinctes, les femelles étant moins voyantes avec des ailes grisâtres et un corps sans reflet métallique comme celui des mâles. 

    Leurs larves sont aquatiques, et tout comme les adultes, celles-ci sont des prédateurs de d'autres insectes tant aquatiques que volants.

    Comme toutes les espèces de demoiselles, leur vol est moins puissant et direct, contrairement à celui des libellules. Elles semblent souvent ''flotter" ici et là, sans empressement. Cette espèce est surtout associée aux petits cours d'eau clairs à courant relativement rapide et fond rocheux. Ainsi, cette espèce peut être observée seulement le long de certaines sections de la Rivière Saint-Jacques où la dénivellation est propice à un courant plus rapide, une exception sur notre territoire relativement plat.

     L'augmentation de la turbidité de l'eau de nos cours d'eau, un effet direct de la déforestation, de l'érosion secondaire à l'agriculture et du remblaiement des terres humides du bassin versant de la rivière, est évidemment nuisible à ce gracieux insecte d'une beauté exceptionnelle.   

Araignée bolas de Hutchinson, mastophora huntchinsoni

PhotoPhoto : Philippe Blais
Découverte en 2014 dans le boisé Brossard-La Prairie, c'est la troisième localité au Canada.Cette espèce n'a été découverte au Québec qu'en 2005, par un entomologiste de l’Insectarium de Montréal, Maxim Larrivée, responsable des collections entomologiques et recherches.


Cette rare petite araignée imite une fiente d'oiseau durant le jour. Leur mode de chasse est fascinant et ultra-spécialisé. Voir le vidéo d'une autre espèce australienne pour comprendre: https://www.youtube.com/watch?v=guAbs3_g1j8 


L'imitation de phéromone que l'araignée utilise comme "leurre" fait en sorte qu'elle se nourri essentiellement des mâles de seulement une ou deux espèces de papillon de nuit très spécifiques. 

Comme bien des espèces animales et végétales, toujours difficile à savoir si une espèces est réellement rare, ou simplement rarement trouvée, étant donné la grandeur de la province et la rareté relative de biologistes-experts habilité non seulement à les repérer dans la nature, mais aussi, de les identifier avec précision.



Polyphème d'Amérique, Antheraea polyphemus

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PhotoPhotos : Philippe Blais
Un cocon mystère du mois d'avril 2014 a révélé son secret à la mi-juin: un polyphème d'Amérique, dans toute sa splendeur. 


Frais émergé de son cocon au début de la matinée, il a fait gonflé puis laissé sécher ses ailes toute la jourmée, suspendu à son cocon, en préparation de son premier vol la nuit tombée. Ses grandes antennes plumeuses servent de filtre à air lui servant à détecter à distance l'odeur d'une femelle au loin. Il n'est pas rare pour les mâles de voler quelques kilomètres ainsi pour trouver leur dulcinée. 


Peu après l'accouplement, les mâles meurent, de même que les femelles dès la ponte des oeufs complétée. Ni l'un ni l'autre ne mange ou boivent, faute de bouche fonctionnelle. Ils ne vivent donc que d'amour, au diable l'eau fraîche...


Lasius Minutus

Des fourmis menacées, ça existe? Ces minuscules fourmis Lasius vivent en immenses colonies formant des monticules de terre impressionnants de un à deux mètres de large dans nos forêts inondables. Elles sont gouvernées par plusieurs reines, et ce sur plusieurs années. Elles sont encore très présentent à La Prairie, mais sont en fort déclin pour la raison habituelle: l'étalement urbain détruit petit à petit leur habitat. Elle était présente dans le Grand Boisé, presqu'entièrement tout construit maintenant, et elle est toujours présente dans le boisé de la commune.
​©Philippe Blais , La Prairie, 2011, 2014


​Papillons de nuit

Expérience la Prairie 2015: les grosses espèces ont manqué à l'appel, possiblement dû à un retard d’émergence en raison des températures plutôt fraîches des semaines précédentes. Cependant, plusieurs petites espèces ont été tout de même recensées : Lytrosie brune, Calledapteryx dryopterata, Limacode épineuse, Leuconycta lepidula, Callopistria mollissima, Sphynx ondulé, Arpenteuse perlée, Halisidote du caryer, et Noctuelle olive. 

​©Philippe Blais, 2015
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