la vigile verte
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La Marigane Noire, Pomoxis nigromaculatus

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    Aussi connu sous le nom de crapet calico, ce poisson n'est pas très bien connu des pêcheurs d'ici. Au sud de notre frontière, il est très apprécié pour sa chair délicate et savoureuse. 

   Il atteint la limite de sa distribution nord-américaine autour de l'archipel d'Hochelaga, soit la grande région Montréalaise, d'où la chance de le compter parmi la faune aquatique de notre rivière Saint-Jacques. 

Ce cousin très social et placide de l'achigan a des habitudes fortement crépusculaires et affectionne tout particulièrement les marges des eaux peu profondes où la végétation aquatique abonde. Il s'y teint en groupes parfois très nombreux et y chasse invertébrés aquatiques et petits poissons.


L'Anguille d'Amérique,  Anguilla rostrata

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   Ce poisson mystérieux a assurément le cycle de vie le plus incroyable de tous nos résidents aquatiques. Paradoxe vivant, peu d'espèces de poisson ont la notoriété d’être à la fois si bien et si mal connue du peuple. Combien de nous savent que chacune des anguilles de notre rivière Saint-Jacques sont des femelles, et que chacune d'entre-elles ont vu le jour dans les abysses marins au large des Bermudes?  Très peu!


    Après avoir grandi dans nos lacs et rivières pendant plusieurs années, poussées par leurs instincts de reproduction, nos anguilles entreprennent un marathon qui défie l'imagination. Elles sortent de ses tributaires et descendent le Fleuve Saint-Laurent, où leur peau prennent alors une couleur argentée. De là, elles continuent leur trajectoire dans le golfe, puis contournent les provinces Atlantiques en direction sud dans l'Atlantique Nord. Leur migration se termine à peu près dans la Mer des Sargasses, soit le fameux "triangle de Bermudes". 

    À ce jour, personne sait ni exactement où, ni à quelle profondeur, elles s'accouplent! Puis, des millions d'oeufs pondus par chaque femelle, naissent leurs petites larves, transparentes comme du verre. Celles-ci dérivent vers le nord avec les courants marins pendant un an pour rejoindre les côtes de la Nouvelle-Angleterre et l'estuaire du Saint-Laurent. Endroit où tous les jeunes mâles terminent leurs trajets pour passer leurs vies, eux, dans les zones peu profondes des eaux côtières. Les jeunes femelles, elles, continuent leur voyage et remontent les cours d'eau de plus en plus petits, où elles seront des chasseuses nocturnes voraces de petits poissons, écrevisses et autres petites proies du fond de nos rivières.


    Encore commune il y a à peine quelques décades, notre grande voyageuse est maintenant devenue relativement rare, victime de la pollution industrielle et de la surpêche. Malgré le déclin catastrophique de sa population au Québec, son exploitation commerciale continue sur les battures du bas du Fleuve même de nos jours. 

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